Écritures de Pomme: Ode à la Flore

Quand un cœur n'est plus certain et qu'il ballotte dans un vide absolu. La seule chose qu'il a vraiment de besoin, est une étreinte rassurante. Je suis ce cœur qui navigue sans chemin précis, j'ai dérivé de la route principale de l'amour que je prenais avec toi. J'ai besoin que tu me sers fort, que tu me redonnes confiance. Car justement, je te fais confiance aveuglément, j'ai besoin de tes conseils et que tu me rassures, que tu sois là pour moi. Ne me laisse pas aller à la dérive encore plus, les chemins colorés de l'amour sont les plus tendres et j'apprécie tellement les marcher en ta compagnie. Ils sont plus doux et agréables à deux, à nous deux.

Je change d'avis et de sentiment trop souvent ces derniers temps, fait moi avoir qu'une seule évidence face à toi et moi. Je t'aime passionnément d'une manière indescriptible. Et quand je doute, je regarde tes yeux sublimes, et j'oublis mes problèmes, les problèmes que je vois et que tu ne vois pas.


Passons du temps sans ce soucier des autres, une semaine de répits, seulement toi et moi

S'il te plait, ceci est un rendez-vous, une sortie entre amoureux qui durera une éternité. Une éternité inoubliable.

Une attendait dans un vergé, regardant le soleil scintiller entre les branches chargées de pommes de ses arbres merveilleux. Elle attendait, simplement, quelqu'un? Peut-être. Quelque chose? Pourquoi pas. Ses doux cheveux mi-long reluisaient sagement et volaient gracieusement au gré du doux vent printanier. La demoiselle était coiffée de petites lulus, mignonnes comme tout, rendant son visage un peu rond, encore plus adorable, malgré son maquillage dense et ses verres de contacts mauves étranges. Sa douce robe noir et blanche, ornée de dentelles un peu jaunies, l'agrémentait d'un air espiègle mais enfantin, telle une poupée un peu sournoise. Elle se leva doucement, comme pour ne pas réveiller une bête sauvage qui dormait non loin, et se cueilli une pomme, toujours en attendant.

Un attendait au bord d'un petit lac. Il était assis au sol, les jambes écartées et simplement relevées, les bras accoudés sur celles-ci. Il attendait, simplement, quelqu'un? Peut-être. Quelque chose? Pourquoi pas. Habillé simplement, son reflet bleuté le regardait avec intensité et patience, reflétant son chandail noir à manche courte, moulant légèrement son corps svelte et légèrement musclé. Ses pantalons de jeans serré semblaient savoir effilés au bout, et même un peu sali par le sable et le gazon s'étendant sur le bord de cette étendu liquide. Ses longs cheveux de couleurs terre dansaient avec la brise douce du vent « marin » Il fini par bouger, s'avançant tranquillement vers l'eau, pour toucher sa joue reflétée dans le liquide, toujours en attendant.

Les deux attendent, patiemment, tranquillement, ne se posant pas de questions. Ils attendaient le bon moment, la bonne personne, les bons sentiments. Dans leur coin de paradis a chacun, attendant de les incorporer, de les mélanger, et de ne former qu'un paradis pour les deux. Ils attendent le bon moment, la bonne personne, et les bons sentiments, pour dire enfin « Je t'aime » de façons sincère et délicate, amoureuse et dévouée.

Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils s'attendent mutuellement.

Et un souffle de vent, fit voler leurs chevelures, détachant ceux de la coquine et mélangeant ceux du jeune timide. Disant tous deux en harmonie, comme fait pour le dire haut et fort « Je t'aime, où es-tu, mon âme sœur ». Le vent transporta ces messages venant du fond du cœur, jusqu'aux oreilles délicates, des deux jeunes tourtereaux. Ce sentant enfin aimer, ils stoppèrent d'attendre, marchand pas à pas jusqu'au bas de la même colline, se voyant enfin, et s'aimant a nouveau.


Attendant maintenant seule leur destin et les jours nouveaux

La complainte d’un saule qui ne savait plus pleurer.

En s’amusant sous un saule pleureur, la jeune demoiselle à dentelle ne put s’empêcher de remarquer que celui-ci ne pleurait pas. Se demandant ce qui se passait, elle lui posa doucement la question

"Monsieur le Saule, pourquoi ne pleurez-vous pas? Vous qui êtes si ironiquement heureux quand vous versez des larmes."

Dit la petite dame à son ami à écorce. Il fallut quelques minutes pour obtenir une réponse du si grand arbre. Il descendit une de ses longues branches, faisant figure de sa main, et prit la petite fille dans celle-ci.

"Vois-tu ma petite colombe, j’ai tant pleuré, que toutes mes larmes sont parties, je me sens si triste sans mes larmes… Il me faudrait de l’aide, mais je ne sais pas quoi faire!"

Il soupira longuement, la petite fille était bien triste du désarroi de son grand ami… Elle voulait tant l’aider… Mais comment lui redonner les larmes si elles avaient toutes été pleurées?!

L’incertitude dans la vie est une chose trop courante je le sais. Je ne peux pas dire que personne ne pourrait comprendre ma peine, car c’est faux, trop de gens ont vécus choses semblables et beaucoup d’autres le vivront aussi. Mais en ce moment, c’est moi qui le vie, et c’est moi qui souffre.

Je ne sais pas ce que je ferais dans un an. À l’école en informatique comme prévue, ou en DEP en pâtisserie, si mon café s’ouvrira, ou si j’irais vivre au Japon ou en Corée. Si je retrouverais l’amour pour vraie, ou je rêverais de toi et d’un autre au jour le jour.

Mais ce n’est pas ca qui me blesse le plus, ce qui me blesse c’est que je m’en fous. Ce qui me blesse, c’est que j’avance sans vraiment m’en soucier. Ca me fait mal de continuer en ayant plus d’intérêt pour la vie, mais je ne voudrais pas arrêter, car je rêve de choses qui me font mal et qui n’arriveront pas, ou peut-être…Mais elles me gardent tout de même en vie, parce que je me dis que c’est ce que je mérite au fond de moi.

Mais je n’ai plus de sentiments outre ma blessure, je suis frustrée, je suis camouflée, j’ai un horrible masque qui monte et qui redescend à son gré, une chance que j’ai ma voix, ce micro et mes conneries qui me font me sentir bien, je pourrais vivre au karaoke que j’aurais enfin une bonne raison de continuer. Mais c’est ridicule ca en vaut pas la peine pour autant, c’est n’importe quoi.

Ma vie en ce moment est n’importe quoi, je suis comme un robot qui n’a pas eu sa mise au point et qui gaffe de plus en plus, mais vue que je suis le robot du boss, on le sait bien, je reste… Ca me fait tellement frustrer.

Je suis frustrée, je suis horrifiée, je suis blessée et tout ca


À cause de mon indifférence.

Il n’y a nul mot pour décrire la beauté et l’amour qu’une fleur transmet en elle. Ma gorge se sert, les larmes montent, c’est trop beau, c’est trop frai. C’est simplement trop pour mon être fragile et délicat.

Je tremble, je tombe. C’est trop parfait pour moi. Cette perfection ne me rend pas amer ou jalouse, je ne peux que contempler. Tu es une rose blanche rosée, délicatement recouverte de rosée. Je veux vivre en ta présence, jour et nuit, heures et secondes, semaines et années. Tu fais revivre en moi ma passion artistique, je ne t’en serais jamais assez reconnaissante. Inspirante, magnifique, blanche et pure. C’est tout ce qu’il y a dire sur toi. Vibrante, inmanquable, amusante, c’est tout ce qu’il y a dire sur toi, petite rose.

Tu me fais sentir vivante quand je te regarde et t’écoute.

Je veux vivre d’art, d’amour et de Froufrous.