Quelques ecris signes Eri Amane...

Il était une fois une petite poupée en porcelaine... Son corps était d'un blanc très pur et ses cheveux d'un noir de jais. Ses lèvres étaient rouges sang, ses yeux bleus, et ses joues légèrement teintées de rose très pale... Ses cheveux étaient bouclés en anglaises, - comme pour la plupart des poupées de porcelaine – et elle portait une robe noire bouffante. Cette petite poupée passait ses journées assise en haut d'une étagère à regarder le papier peint noir et rouge. Elle avait été le cadeau d'anniversaire d'une petite fille de 10 ans quelque peu étrange... Effectivement, cette petite fille avait un goût pour le morbide, le noir, le rouge et surtout pour les poupées de porcelaine. Elle s'habillait et se coiffait comme une poupée de porcelaine et sa chambre même ressemblait à une chambre de poupée... Ses parents l'aimaient plus que tout et lui offraient tout ce qu'elle voulait, ne trouvant pas étranges les gouts de leur fille.
Cette petite fille s'appelait Ambre et elle avait appelé sa poupée, Rose. La journée, lorsqu'elle était à l'école, elle asseyait Rose sur la plus haute étagère de la bibliothèque de sa chambre, mais le soir des qu'elle rentrait, elle faisait tout avec sa poupée: ses devoirs, ses dessins, ses lectures, tout! Et elle dormait même avec elle... Et pourtant, malgré toute l'attention qu'elle portait à Rose, elle ne s'aperçût pas que Rose était également un être vivant qui pensait, qui ressentait...
Rose aimait beaucoup la petite Ambre, mais elle était triste... Elle n'aimait pas être enfermée dans cette chambre toute la journée à devoir regarder de manière fixe le papier peint, la fenêtre et le ciel au dehors... Elle avait envie de découvrir ce qu'il y avait au-delà de la chambre, de la maison, elle voulait savoir a quoi ressemblait le monde extérieur. Mais en vain, elle avait beau savoir penser, elle ne pouvait ni parler, ni bouger. Elle était prisonnière de son corps...
A force de passer ses journées seule face a elle-même, Rose se mit a réfléchir sur sa vie, son existence. Pourquoi avait elle une âme? Pourquoi n'était-elle pas comme les poupées normales ou les peluches? Vide a l'intérieur, dénuées d'âmes... Pour une raison encore inconnue, seules les poupées de porcelaine «naissaient» avec une âme... Comme s'il était possible de se réincarner dans un objet n'ayant pas de rapport direct avec la nature...
Il lui vient soudain une pensée! Peut être que les âmes enfermées dans ces corps si fragiles étaient enfait de mauvais karmas qui devaient être punis... Oui, cette solution était fort probable, mais que faire alors? Se laisser guider par le destin, et accepter cette punition? Ou essayer de s'échapper de cette prison, du moins de la chambre...

Dans ce tumulte de silence, l'humain perd le contrôle de sa raison. Il court à droite, à gauche, dans tous les sens, se cogne contre les murs. Il cherche la sortie de sa maison, de sa folie. Il parvient à sortir dans la rue. Il manque plusieurs fois de se faire écraser mais ne s'en aperçoit pas. Les gens se plaquent contre les maisons pour le laisser passer. Puis arrivé à la place, il s'arrête, essoufflé. Sa folie subsiste, il fouille ses poches pour trouver un moyen quelconque de l'éliminer. Il trouve un canif. Sa folie, transformée en rage meurtrière, l'oblige à te tuer, sadiquement en te faisant bien souffrir. A chaque meurtre qu'il commet, il se mutile. Personne ne peut m'arrêter. Il fallait que je te tue, il le fallait ! Il te tua en dernier. Une fois ta mort achevée, je te portais jusqu'en haut d'un bâtiment et me jetais dans le vide serrant ton corps inerte contre moi. Je voulais mourir sans faire de peine à ceux que j'aimais, alors je les ai tués. Je voulais mourir contre toi parce que je t'aimais plus que tout alors j'ai réaliser mon rêve, ma folie me guidant.
Tel devait être son destin.

"Entretenir l'Illusion..."

Entretenir l'illusion avec la danse...
Ce peut être aussi bien entretenir l'illusion de nos existences,
l'illusion du bonheur,
l'illusion de l'amitié,
l'illusion de vivre dans un monde où tout est beau ...
La danse est la pour ça, pour entretenir l'illusion de tout...
Il faut savoir entretenir l'illusion pour vivre,
car sans illusion on deviendrait fou...
L'espoir fait vivre comme on dit...
L'illusion est un espoir...
Si on n'a plus d'illusion,
on n'a plus d'espoir,
et c'est ce qu'on appelle comunément le désespoir...
Un dicton dit que "le désespoir tue"...

J'etais dans mon bain quand, entre plusieurs plongees jusqu'a ce que je ne puisse plus respirer, je me suis demandee "Mais qu'est ce qu'un crime passionel?" C'est alors que je me suis souvenir d'une histoire traitant de ce sujet. Peut etre devrais-je vous la raconter, ou... peut etre pas.
...
...
Mais tout bien reflechit, je ne vais pas vous laisser la, en plan, seuls en compagnie de votre incontrolable curiosite.



"C'est l'histoire d'une jeune fille, ou plutot d'une jeune femme. Elle avait entre 17 et 24 ans, c'est un detail dont je ne me souviens plus. Etait-elle jolie? Plus ou moins, peut etre, oui, je ne sais plus. La seule chose dont je me souviens c'est la maniere dont ses longs cheveux lisses d'un noir pronfond retombaient sur ses fesses et dont ils balancaient en cadence avec se marche.
C'est la seule chose dont je me souviens d'elle, avec l'amour si puissant et feroce qu'elle avait en elle. ...
Son prenom m'a echappe egalement mais c'est sans importance. Cette fille avait un petit ami, il fut le seule a avoir cette place ultime qu'elle portait dans son coeur.
Ce jeune homme avait environ le meme age qu'elle, peut etre une peu plus vieux, peut etre un peu plus jeune. S'il etait beau, je ne me souviens plus, tout comme son nom. ...
Mais voila que je me souviens que ce couple etait considere comme un des couples les plus magnifiques qui existat ici bas. Cela faisant un an environ, peut etre un peu plus, peut etre un peu moin, qu'ils vivaient dans l'amour et le bonheur total et rien n'aurait pu les separer, meme la mort..."

On ne pas peut éviter ce qui est inévitable...

Quoi qu'on fasse, on ne pourra jamais y échapper... Non, je ne pourrai jamais y échapper à ce destin maléfique qui m'emprisonne, me poursuit, me hante. Un jour, oui, un jour le glas sonnera en pleurant la mort. Un jour, oui, mais quand? Ce peut être à n'importe quel moment de cette vie insignifiante. Et puis, dites-moi, quelle mort sera pleurée? Je vous avoue que je ne sais pas... Ce ne sera pas qu'une seule mort, c'est certain. Je puis vous en nommer deux dont je n'ai aucun doute: mon humanisme et ma raison. Je peux également vous assurer qu'il y aura une mort physique, mais je ne saurais jamais de qui il s'agirat tant que le moment ne sera pas venu. Peut-être serait-ce ma mort ou peut-être celle de quelqu'un d'autre... Tout ce que je peux dire c'est que je connais déjà l'assassin...

Je fais tout pour ignorer ce destin, de m'échapper de ce destin. Je fais tout pour devenir une personne normale appréciant la vie comme une cadeau de Dieu, je fais tout pour oublier ce coté sombre de moi, je fais tout pour être heureuse et garder confiance. Mais pourtant, quelque chose ou quelqu'un me rappelle inlassablement ce destin horrifiant.

On ne peux pas éviter ce qui est inévitable...

Peut-être suis-je folle, ou peut-être ne le suis-je pas. Qui, qu'est-ce que je suis? est ce que j'ai déjà été moi-même? Qu'est ce que d'être soi-même?
Je ne pense pas qu'il est possible d'être soi-même puisque déjà bébé, nos parents nous disent d'être ceci ou cela...
Est-ce dans la nature humaine que de s'adapter constamment aux situations différentes?
On m'a toujours, et encore maintenant, demandé "d'être". D'être classe, d'être punk, d'être douée, d'être intelligente, d'être égoïste, d'être soumise, d'être belle, d'être maigre, d'être discrete, d'être polie, d'être comme une autre, d'être plus vive, d'être moins bavarde, d'être plus responsable, d'être plus sociable, d'être plus féminine, d'être plus sérieuse, d'être plus rock n' roll, d'être plus vivante, d'être, d'être...
A force d'être ceci ou cela selon les circonstances, je suis une peu perdue... N'ai-je donc aucune identité ou ai-je, au contraire, plusieurs personnalités?